Chroniques DVD
11
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : giallo


Scénar : un supposé représentant engage un ouvrier pour draguer des berges, on le retrouve décapitato par celui-ci. Puis c’est l’ouvrier que l’on retrouve pendu. Si le suicide de celui-là est d’abord privilégié, l’inspecteur Perretti n’y croit pas, pas plus qu'à l’ « accident de pelleteuse ». Les témoins ne tardent pas à tomber comme des mouches, non sans aiguiller le policier vers l'affaire Moroni, celle d’une gamine kidnappée et assassinée avec son père des années plus tôt. Et si tout ça était lié ?

On n’a pas affaire ici au meilleur du genre mais les italiens trouvent toujours des petites idées pour étonner : franchement qui à part eux aurait pensé à la décapitation d’un personnage (visuellement réussie en plus) …à la pelleteuse ??? Alors du coup le reste paraît très classique (strangulation, jeu de scie électrique culte ou défonçage de crâne…) mais reste très efficace, autant que cette caméra à la place des yeux du tueur ou cette musique signée Ennio Morricone avec des chants d'enfants orchestrés par Bruno Nicolaï, envoûtants comme à chaque fois.

Et qui de mieux, ‘ach’ment classe avec moustache et tout, que George Hilton, véritable mercenaire du cinoche rital (surtout connu pour ses westerns comme Le Temps du massacre, quelques Ringo et Sartana, mais aussi pour Deux salopards en enfer, L'Etrange vice de Mme Wardh, La Queue du scorpion etc.) pour mener la danse au milieu de tous ces personnages étranges voire glauques et quelques pépées évidemment dénudées en bonus ? A noter qu’à part l’autrichien William Berger (Sartana, Sabata, Keoma…), l’américaine Patty Shepard (Dracula contre Frankenstein) et une poignée d’autres, presque tous les acteurs sont espagnols, le film a d’ailleurs été tourné à Rome mais aussi à Madrid,

Une ambiance (surtout sonore) stressante pour un giallo à part, doté d’un suspense final très bon, la maison recommande sans problème ce giallo de très bonne facture.

Bonus : galerie photos, fiches techniques, filmographie, interview de Roberto Leoni, scénariste et assistant réalisateur (45’)

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