Chroniques DVD
12
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western parodique

Scénar : ceux qui fomentent des plans ne devraient pas en causer à ceux qui les appliquent, au risque de finir comme Saint-Sébastien… Du coup on colle le meurtre sur le dos des indiens, manière de leur voler toujours plus de territoire, rien de bien nouveau. Pendant ce temps, ailleurs, Joe Thanks arrive en ville et cherche noise, et surtout irrite avec un flingue qui semble tirer tout seul. Mais il semble surtout savoir un tas de choses sur tout le monde et déplace les gens comme des pions, par exemple l’étrange duo Lucy et Locomotive, pourchassé pour vol.

Encore sur une idée de Sergio Leone après l’excellent Mon nom est Personne, Un Génie, deux associés, une cloche voit de nouveau Terence Hill dans une posture à la Trinita, autant dire un semi-clodo qui n’envisage le voyage qu’allongé chapeau calé sur de magnifiques yeux d’azur et montre des aptitudes certaines à jouer le super acrobate ou le tireur émérite, ainsi que le manipulateur professionnel. Le reste du casting est pour le moins prestigieux : Miou-Miou, Robert Charlebois (n’aurait-il pas un peu de sang indien çui-là ?!), Patrick McGoohan (Le Prisonnier !), le toujours impressionnant Jean Martin (cocorico !) ou encore les piliers Klaus Kinski et Mario Brega.

Parodique pour sa plus grande part (même du côté de la bande originale signée Morricone avec ses multiples citations drolatiques de musique classique) avec une longue série de gags - récurrents - pas forcément toujours très fins et des clins d’œil appuyés (sérieux, encore une montre à musique ?), Un Génie, deux associés, une cloche est aussi encore une occasion au côté cartoon indéniable de rigoler aux dépens des méchants, de l'autorité, de l'armée, le tout servi par une bonne réalisation et un scénario à tiroirs (après de multiples péripéties et montages), ainsi qu’une gigantesque explosion et les décors superbes de Monument Valley. Chouette lieu où dire au revoir, ainsi Joe quand il détaille les clichés du duel comme s'il mettait définitvement fin, après le déjà décisif Personne, à la période dorée du western européen.

La phrase du film, qui rappelle notre précédent lieu de « vie » : « Dans ce trou, la vie est un dimanche qui ne finit pas ».

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