Chroniques DVD
01
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

parolini peplum hercule samson film

Genre : peplum en déclin

Scénar : le gros balèze sur son cheval n’est autre que Samson, mais c'est ni plus ni moins qu’Hercule qui lui taxe son sanglier, ça promet des étincelles demi-divines mais la « discussion » qui s’annonce entre les deux est interrompue quand Samson est arrêté par les soldats de Sullan. Il est pourtant l’ami de la reine de ce royaume. La reine a en fait été emprisonnée par son usurpatrice de sœur que l’affreux Warkalla manipule à sa guise. Mais Hercule refait bientôt son apparition et il va sans dire qu’entre les deux intellectuels naît une amitié franche et virile : aucun doute, ça va cogner. 

Sansone (titre original) est le troisième film de Gianfranco Parolini qui, avant de faire comme tout le monde en goûtant au polar, au western e tutti quanti 1, récidivera souvent dans le peplum. D’ailleurs celui-ci est le premier film d’une commande de quatre avec Brad Harris à l’affiche (suivront Hercule se déchaîne, Les Derniers jours d'Herculanum et Il vecchio testamento). C’est aussi le deuxième peplum de Serge Gainsbourg après La Révolte des esclaves, il y démontre que même flemmard il est une fois de plus parfait pour jouer les raclures perfides.


Samson contre Hercule est typique de la dégénérescence du peplum avec ces abscons crossovers de héros gréco-romano-bibliques et autres cocktails douteux dans lesquels on trouve souvent un peu d’aventure option « lutte » huilée, un peu de comédie, un peu d’action et pour la touche sinistre, des tortures cruelles et des complots machiavéliques. En résumé pas vraiment du grand cinéma, avec des acteurs parfois limite, dans ce film un peu long et pas vraiment trépidant. Et le tout dans une copie pas loin d’être dégueulasse, et le son qui va avec, sans parler des dialogues français un peu tout pourris.


Notons quand même quelques détails sympathiques dans ce saccage de la mythologie (on parle même de Wotan ici ?!) au profit d’un cinéma populaire pas fin mais rigolo : la scène du générique avec d’innombrables cavaliers que l’on devine tourner en rond, les jolies danseuses sur une B. O. pas vraiment antique, les blocs de pierre en papier ou cet Hercule qui n’est vraiment pas un demi-dieu, puisqu’il gémit suite à une égratignure !


Bonus : biographies, filmographies et diaporama.

https://www.youtube.com/watch?v=a3QOu9ol0Nc

 

1 et même le film de guerre ! Voir par exemple Cinq pour l'enfer de Gianfranco Parolini (avec Gianni Garko, Klaus Kinski...) 1969

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