Chroniques DVD
01
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : aventures de cape et d’épée

Scénar : quand Louis XI tergiverse à donner sa filleule Jeanne de Beauvais en mariage à Charles le Téméraire, celui-ci s'enflamme. D’autant que la belle comtesse est amoureuse de Robert De Neuville - qui le lui rend bien - et songe au cloître pour échapper aux épousailles. Les tourtereaux se disent adieu mais sitôt fait, Jeanne est enlevée et Robert attaqué et laissé pour mort. Alors que le traître De Cénac fait porter le chapeau de l’enlèvement à Neuville, celui-ci est recueilli et soigné avant de repartir immédiatement à la recherche de sa dulcinée. Sur sa route il découvre les troubles fomentés par les Bourguignons mais récupère en même temps des compagnons de combat. Après tout, « pour lutter contre l'injustice, le pays de France n'a jamais manqué de partisans » !

Le filon de cape et d’épée n’est pas épuisé, André Hunebelle récidive avec un Jean Marais à donf dans la grande tradition de l'aventure populaire en costumes, avec de méchants traîtres (la tronche sinistre de Guy Delorme !), de sublime châteaux (Pierrefonds, Carcassonne…) et de belles tirades en français châtié. Il faut aussi dire qu’on a du beau monde pour les dire : la très belle Rosanna Schiaffino peut-être pas mais Jean-Louis Barrault (quel Louis XI !), Roger Hanin (aux tifs noir corbeau) ou les frangins Préboist, Jacques Seiler, Robert Dalban qui font de courtes apparitions.

Le Miracle des loups est une énième co-production franco-italienne du genre très classique qui reste un bon moment de cinoche à l'ancienne dans la lignée des précédents films du réalisateur (voir Le Bossu, Le Capitan…) malgré les quelques longueurs liées aux intrigues soigneusement emberlificotées. Sinon, beaucoup d'action, un soupçon de fantastique (avec ces fameux loups miraculeux…) et les détails obligatoires : les beaux costumes on l’a déjà dit, mais aussi les guet-apens, les perruques ridicules, la saloperie de chasse à courre et de magnifiques invraisemblances comme quand Marais parvient à escamper du gravier sur la fenêtre de l'entrée du donjon puis un autre objet, deux fois du premier coup, quel homme death-y-dément !

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