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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : born to be wild
Scénar : à la suite du meurtre de sa compagne en 1976 par le gang de motards rival des 666, Pistolero, le président du club des Victors n’en finit pas de régler ses comptes. Il remet même la main sur les responsables mais l'homme a de nombreux chats à fouetter, il va même devoir sérieusement sévir, et viteuf avec ça, vu que les 666 commencent à recruter dans ses rangs et que la trahison commence à pointer le bout de son nez.
Ici, on met dans le panier Grindhouse ce film produit par Tarantino et inspiré par celui-ci et Rodriguez. Avec Boulevard de la Mort et le thriller / slasher, Planète terreur et l’horreur gory-golote et Machete pour le rayon action, Hellride se pointe en tant qu'énième film de gangs de motards, on pourrait le prendre pour un hommage à Easy rider mais aussi aux multiples films de gangs à motobylettes des Seventies, l’auteur lui cite Sergio Leone, bon, soit.
Sauf que contrairement à tous les films de ces maîtres, on ne trouvera là-dedans que des dialogues pas fute-fute bien que parfois marrants, des personnages tout de même extrêmement stéréotypés, en particulier les gros balèzes over tatoués et poussiéreux qui squattent l’écran du début à la fin. De plus, on aurait pu voir un truc bien plus organique que ce film aux couleurs et effets numériques à donf mais tout n’est cependant pas à jeter aux orties.
Car il y a niveau casting du poids lourd de chez lourd, le génial Dennis Hopper (Eddie Zero) et Vinnie Jones (argh ! Arnaques, crimes et botanique, Snatch…), mais aussi des mercenaires tarantiniens comme l’ex-Bill David Carradine (Paire d’as) et Michael Madsen qui fait partie du panthéon des meilleurs acteurs vivants. Et niveau décor, notons de très beaux paysages de désert, avec ou sans peyotl.
A part ça, ce n’est tout de même pas l’extase absolue ni même original pour un sou : encore une histoire en flashbacks qui occasionne une explosive hécatombe de personnages sur fond de rock, et sur roues, avec ou sans ralentis, un max de filles sublimes, évidemment pas là pour un point vue strictement féministe (dans ce milieu filmé, ce serait même Silicon Boobs Valley, et pas Les Chiffres et les Lettres). Pour rétablir une parité death-y-dément attendue avec impatience, reconnaissons tous que Larry Bishop est, malgré un sex-appeal auto-célébré, détenteur de la coupe de cheveux la plus affreuse de l’univers, on le préférait en patron gueulard de Michael Madsen dans Kill Bill, volume 2.
Bref, pour tuer le temps sans réfléchir, on ne passe pas un mauvais moment, surtout grâce aux performances individuelles des acteurs et à des personnages souvent marrants.
Bonus : bande-annonce, journal vidéo de Michael Madsen, making-of et documentaires sur actrices, acteurs et motos.
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