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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : James Bond, première !
Scénar : un type se fait tirer dessus à l'entrée d'un casino français mais le flingueur a le temps de s'enfuir alors qu'il a manqué sa cible, cible qui n'a pas l'air de trop s'en faire. Et pour cause, cet homme c'est James Bond devant lequel s'aplatit en excuses le directeur du casino qui lui promet l’aide de la police du lieu. Certains admirent cet homme qui en impose, d'autres le surveillent comme le Chiffre, un étrange bonhomme entouré de sales gueules que Bond a pour mission de ruiner aux cartes vu qu'il a la mauvaise habitude de frayer avec les Soviétiques. On lui met subrepticement dans les pattes une fille qu'il aimait jadis mais il sait qu'elle a été envoyée par le Chiffre bien qu'elle le prévienne qu'il se fera tuer incessamment. Et voilà qu'en plus Leiter se fait braquer les millions de francs qu'il comptait prêter à Bond pour l'opération ! Flûte !
On ne parle pas encore ici de l'agent 007 - et pour cause, dans cette première adaptation télévisée, James Bond est un agent de la CIA tandis que Clarence (!) Leiter est le britannique - ni de martini mais de whisky à la flotte, mais James Bond est déjà plein d’inconscience et de flegme, très connu pour son talent de joueur mais aussi pour ses fonctions au sein des arcanes de l'espionnage, il a aussi déjà tendance à tomber les filles en un claquement de doigts.
Film découpé en trois actes, ce premier Casino royale (sur trois, on en reparle bientôt), perdu pendant longtemps et retrouvé par hasard au début des années quatre-vingt, sonne un peu vieillot après toutes ces années mais est chouette comme tout, va juste falloir apprendre à jouer au baccarat pour comprendre un peu la partie, supporter une introduction sur le jeu et ses dangers et un accent français quelque peu exagéré en général. Peter Lorre a un peu morflé depuis ses grands succès d'antan mais sait toujours se montrer inquiétant quand il le veut et pour ajouter en noirceur, quoi de mieux qu'une bonne vieille torture à la pince ? Attention tout de même au chouette gadget qu'est cette canne-flingue mon gaillard !
La phrase du film : « - Aren’t you the fellow who was shot ?
- No, I’m the fellow who was missed. »
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