Chroniques DVD
01
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : touche pas à mon pote version Chuck

Scénar : Paris, 1973 : le sénateur américain Conrad Morgan est en pourparlers avec les nord-vietnamiens pour envisager la fin de la guerre. Ceux-ci exigent le sacrifice d’agents d’élite de la CIA qui seront envoyés sur place sous couvert d’une mission bidon. Les Tigres noirs tombent évidemment là-bas sur des adversaires plus nombreux et bien armés, le commando est bientôt en déroute et file dans la jungle où les hélicoptères ne viendront pas les chercher. Cinq ans plus tard, John T. Booker, officier et un des rares survivants de l’opération désormais moustachu, donne des cours qui sont loin d’encenser la guerre des États-Unis au Viêt Nam. Mais pour quelqu'un qui avait décidé de ne pas se venger de la trahison de sa hiérarchie, Booker ne va pas tarder à changer d'avis quand il apprend qu'il est la cible, ainsi que ses anciens hommes, de mystérieux tueurs…

Premier film d'une longue série sur le même thème et souvent avec Chuck Norris en tête d’affiche, Le Commando des tigres noirs est un film qui va certes très vite en besogne (par exemple, pas le temps de souffler que les soldats sont déjà parachutés dans l'enfer vert, hop !) et qui figure, est-ce bien la peine de l’ajouter, un Chuck Norris qui se révèle être, surprise, un soldat exceptionnel qui fume à lui tout seul la moitié des soldats qui sont face à son commando et qui, quand les mitraillettes ou même les shuriken incongrus ne suffisent pas, balance des coups de latte toujours bien placés dans le frêle corps de ses infortunés ennemis. On retrouve aussi le sympathique James Franciscus, caution presque sérieuse d’une histoire à dormir debout dans un bosquet si vous n’avez pas de jungle sous la main.

Sauf qu’au final on trouve assez peu d'action dans ce film qui ne mérite pas forcément son titre guerrier (en anglais, ça donne le pas terrible non plus Good guys wear black pfff…) car il privilégie plutôt le côté dramatique et le suspense pour au final se révéler assez bon et plus complexe qu'on aurait pu le penser au départ. Bon, bien sûr, sans pour autant développer un discours convaincant sur la diplomatie américaine qui tienne debout, faudrait voir à quand même pas trop déconner non plus pas vrai ? Niveau détails rigolos, le générique en images brouillées est tout à fait horrible et, quand il tente de jouer l'émotion, Chuck Norris n'est tout de même pas le meilleur. Par contre sa copine conduit une SM (cocofuckingrico !!) et la musique, un peu dans la lignée de d’Isaac Hayes est compagnie, est sympa comme tout.

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