Chroniques DVD
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : un Z comme zombiS

Scénar : dans une centrale nucléaire l'alarme est donnée : une fuite du module Antarès a lieu et un rat contaminé s'attaque à un type qui devient un zombie cannibale. Celui-ci contamine alors des tonnes d’autres types : le projet « fin en douceur » semble bien mal engagé n’est-il pas ? Après qu’il ait descendu à la brutale des terroristes antinucléaires qui retenaient un consulat en otage, un commando de tireurs d'élite aux gueules pas possibles part en mission secrète pour la Nouvelle-Guinée où se trouve la fameuse centrale. « Aigle noir appelle Poisson rouge » mais personne ne répond, où est donc passée la population ? Pendant ce temps, d’autres survivants cherchent de l’eau de leur côté, mais la Mort rôde pas loin.

Navrant ou hilarant selon les commentateurs, mais culte dans tous les cas, Virus cannibale présente bien sûr un maximum du pire du cinéma bis (le jeu des acteurs très limité, sauf peut-être celui du fiston qui déguste son père, les maquillages gris tordants, des dialogues pas mégafins - « on n'a pas le droit de tuer les autres, et c'est pour ça que je vous tuerai ! » -, une tentative bancale d'explication du phénomène ou encore cette scène totalement débile du mec qui se la joue Sinatra…) mais aussi des facettes attrayantes (le gore bourrin dans une ambiance vraiment étrange, de chouettes décors « papous » et la musique de GOBLIN 1 tranquillement volée au Zombie de Romero).

Pour aller vite, le titre anglo-saxon Hell of the living dead résume un peu tout : un peu de Romero et un peu de Fulci avec les caractéristiques Mattei (stock shots d'animaux et mondo peu ragoûtants aux raccords parfois maladroits, un peu de nudité féminine bien sûr…) dans un film (qui ne dure pas du tout 1h23 comme précisé mais bien 1h40) qui se positionne un peu comme L'Enfer des zombies en préquelle de La Nuit des morts vivants. On vous propose comme dessert des vers grouillant ou un jet de vomi, quitte à choper, après le chat dans la gorge, un chat dans les tripes… Beuargl…

Bonus : bande-annonce

1 voir GOBLIN [Ita] The Awakening Box set (Bella Casa / Cherry Red Recs) 2012.

P. S. : à propos du sieur Mattei, on peut (on doit ?!) lire Bruno Mattei - Itinéraires bis de David Didelot (Artus Films - 2016).

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