Chroniques DVD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : comédie de tandem

Scénar : Jean Lucas sort de prison mais le commissaire Duroc qui l'a bouclé doute de sa réinsertion, de sa volonté de se ranger. Pourtant, Lucas vend ses bijoux pour ouvrir un compte service et repartir dans la vie. Mais c'est le moment que choisit un braqueur nul et désespéré (désespérément nul fonctionne aussi), François Pignon, pour débouler dans l'agence bancaire et c'est Lucas qu’il choisit comme otage ! Le commissaire pense direct que c'est en fait Lucas qui a monté le coup, celui-ci se voit alors obligé d'inverser les rôles même si Pignon a réussi à lui coller une balle dans la jambe accidentellement ainsi que l’affaire sur le dos parce qu'il a une fille qu'il refuse de laisser à l'Assistance publique… Reste plus qu’à fuir, on règlera les comptes plus tard, si la balle mal placée, les flics et les assistantes sociales leur en laisse le temps !

Trois ans après, c’est avec un très chouette film dans la pure tradition de L’Emmerdeur que se conclut ici une véritable trilogie après La Chèvre et Les Compères qui réunissaient déjà un scénario et la réalisation de l’orfèvre Francis Veber, la musique de Vladimir Cosma (cette fois un poil typée US / cowboy…), les innombrables maladresses de Pierre Richard et les coups de sang (et les coup de boule) du baraqué Gérard Depardieu, cette fois aux prises avec un Maurice Barrier fabuleux comme toujours en Javert de service mais aussi avec des acteurs très habituels dans leurs rôles respectifs : Jean Carmet le véto sénile, Michel Blanc le toubib bourré hilarant et les truands Jean Benguigui et Roland Blanche accompagnés pour l'occasion de leur sale trogne de toujours.

Et encore un succès avec ce buddy movie à la française dans ce qu'il y a de plus drôle et touchant à la fois, un truc que personne ne sait plus faire depuis chez nous sans vulgarité ou jeunisme naze. Une succession habituelle de gags minutés nickel à la Laurel et Hardy mais aussi de la tendresse même si visiblement secouer une enfant - qui plus est traumatisée par la mort de sa mère - était utile en 1986. La paternité quand Maman n’est plus là, l’attachement d’un solitaire à une enfant ballottée par l’administration inhumaine, les désillusions d’un vieux flic que l’instinct ne guide plus comme avant, fallait bien une catastrophe ambulante qui découvre son visage direct en dégoupillant sa grenade et deux-trois bagarres pour la forme, non ?

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