Chroniques VHS
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : ben, Star Wars la suite, quoi d’autre ?

Scénar : Darth Vader est aux trousses de Luke Skywalker qui s'est établi sur Hoth, la planète des glaces. Une des sondes de recherche de l'Empire ne tarde pas y atterrir. Au même moment, Obi-Wan Kenobi apparaît à Luke : il doit partir subir un apprentissage chez un certain maître Yoda. C’est bien gentil mais les rebelles se voient contraints de déménager car l’Empire fonce vers eux à vitesse grand V. Le gros de la troupe parvient à s'enfuir et Luke en profite pour suivre les conseils de Kenobi et part pour Dagoba où il n'est pas au bout de ses surprises, ni de ses efforts.

 

George Lucas, à l'instar d’un certain John Ronald Reuel Tolkien, a carrément créé avec la saga Star Wars des mondes, des histoires et des noms chelous, mais leur naissance cinématographique à cette fois été confiée à Irvin Kershner, réalisateur des Yeux de Laura Mars (mais aussi plus tard de Jamais plus jamais et de Robocop 2). L’Empire contre-attaque présente, trois ans après le premier film 1, une suite plus noire et plus violente mais dans le même temps toujours autant dirigée vers le grand public avec la même quantité de comédie qu'avant (les incessantes chamailleries entre Leia et Solo y sont bien sûr pour quelque chose) mais aussi un peu de drame pour diluer une sauce par trop épico-aventureuse pour être ricaine à 100%. Et la tendresse bordel ?  

 

Pas de version originale cette fois sur cette cassette mais rebelote avec une intro de Georges Lucas et la musique de John Williams qui te pète à la gueule pour ne jamais vouloir en sortir, de nouvelles espèces de bestioles à répertorier dont un personnage majeur, Yoda, un feuillu vert au langage pour le moins chamboulé qui va entraîner Luke à se défier du fameux « côté obscur de la force » pendant que Vader envoie son armée, et même des chasseurs de primes, aux trousses de Leia, Solo and Co. Et, bien sûr, des uniformes géniaux typiquement post-Wehrmacht, des quadripodes qui ont de la gueule malgré l'animation vieillie et deux gaillards franchement colossaux : pour rappel, Darth Vader est interprété par un acteur ayant déjà joué la créature de Frankenstein plusieurs fois pour la Hammer (1,98 m de douceur sans compter casque et armure !) et le pileux Chewbacca, pas mal non plus avec plus de deux mètres vingt au garrot.

Faut c’qui faut pour ce récit initiatique, peut-être même messianique en ce qui concerne le jeune Skywalker, véritable paladin de la nouvelle génération.

1 voir La Guerre des étoiles de George Lucas (avec Mark Hamill, Harrison Ford…) 1977.

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