Chroniques DVD
19
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : suite honnête


Scénar : cette étrange bicoque a une chouette tronche, et cette famille, dirigée par un père violent au ceinturon facile, décide de l’acquérir. Mais bientôt les problèmes surviennent : n’est-ce pas du sang qui coule du robinet ? Est-ce exprès que les fenêtres sont bloquées ? Que font donc ces mouches et toute cette boue au sous-sol ? Que penser de ces sinistres impressions de présence perpétuelle ? Qui tambourine de nuit à la porte ? Qui peint ces fresques blasphématoires sur les murs ? Hop, la famille demande donc au curé de venir bénir la maison mais ça ne fonctionne pas des masses. Faudra-t-il un exorcisme pour avoir la paix ? Non mais sans blague !


Sans effets spéciaux ou presque, cette petite suite (en fait une préquelle) à Amityville premier du nom 1 tient plutôt pas mal la route avec de sympathiques séquence speed et flippantes, souvent grâce à une bande originale très efficace, lugubre et dissonante, rappelant presque GOBLIN et pourtant signée par l’illustre Lalo Schifrin. Des jeux de caméras bien trouvés, des gros plans effrayants, des images inversées, un éclairage malsain mais crédible, et bien évidemment un nouveau candidat à la possession, le fils cette fois, et on frisera presque l'inceste dans cette course au blasphème qui évoque aussi L’Exorciste de William Friedkin, voire même le Shining, et aussi le Simetierre de Stephen King qui sortira en librairie l’année suivante.


Damiano Damiani (El Chuncho, Confession d'un commissaire de police au procureur de la République, Un génie, deux associés, une cloche…) choisit des acteurs de modeste envergure, en particulier Burt Young (le Paulie de la saga Rocky mais vu aussi dans Chinatown et Il était une fois en Amérique) et l’acteur de télé James Olson, et réussit à réaliser un film un poil supérieur au précédent, un cas rare dans l'interminable liste de films à suites ratées.

1 voir Amityville - La Maison du Diable de Stuart Rosenberg (avec James Brolin, Margot Kidder…) 1979

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