« Left, right left !! »
Les soldats de la garde rapprochée de la Reine d’Angleterre déboulent à grands renforts de cornemuse et de simagrées de déplacement, bousculant au passage le public qui a tenté de se ranger au mieux en ce frais début de soirée, font saluer le drapeau de manière un poil autoritaire - le tonitruant majordome en chef y est pour beaucoup - même si les chapeaux poilus (sont-ce là des coprins chevelus sur pattes ?) semblent dormir debout. Et voilà qu’il faut improviser un maire puisque le vrai n'est pas là, et piocher d'autres participants involontaires pour préparer l’accueil fervent et fleuri de la Reine…
La Reine…mais au fait où est-elle celle-là ? Mais la voilà qui arrive, à peine le drapeau hissé sur la place et le God save the Queen chanté, sur le siège quasi-séculaire d’une superbe guimbarde de classe au minimum internationale. A sa descente, un système de traduction high-tech lui permet de faire un discours très court avant que le champagne, dont elle semble fort friande, fasse son apparition. Une nouvelle facette de ce joli petit monde ne va pas tarder à se faire jour.
Le meneur tyrannique de la troupe (from the compagnie Deracinemoa) maîtrise à merveille le comique facial ou de geste, n’hésite pas à multiplier les jeux de mots franglais et les références à la culture anglo-saxonne, pour, vu de loin, un spectacle loufoque qui rappellera le cinéma muet et le mime, forcément les Pythons et pourquoi pas môssieur Bean. Un moment drôle et bienvenu qui finira, et sur un PISTOLS en plus, juste à temps pour l'averse prévue, la ponctualité n'est-elle pas la politesse des rois ?
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