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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Accouché dans la douleur après une valse de batteurs du plus mauvais effet,
Fugazi confirme la grande tenue de la musique du groupe britannique avec une série de bombes comme Punch & Judy (le single sorti un mois avant l’album), Emerald lies, Incubus et Assassing (le futur single, voir MARILLION [Uk] Assassing 12’’ (EMI Recs) 1984), de longues pièces dans la lignée de Script for a jester’s tear : le néo-prog dans un rendu plutôt hard, ça tape fort et ça gratte sec fréquemment, le chant de Fish quant à lui est toujours très haut perché avec cette touche éraillée caractéristique, déclamant ses longs textes complexes et pleins de sous-entendus. Mais les plages les plus paisibles ne sont pas dépourvues d’intérêt pour autant, les atmosphères imprimées par le groupe favorisent le rêve, qui n’a pas un jour inventé ses propres images à l’écoute de Emerald lies, Jigsaw ou Fugazi ? Encore une fois la couv’ signée Mark Wilkinson se révèle inoubliable dans sa représentation des excès de l’artiste, et l’album l’est lui aussi à de nombreux égards.
Un disque de chevet de la Church qu’elle vous conseille chaudement (en version CD également, voir MARILLION [Uk] Fugazi (EMI Recs - 1984)).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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