Chroniques vinyles
17
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Manière de remettre les choses dans l’ordre,

Chi mai, le titre, qui évoque chez beaucoup de gens de notre âge un cabot courant dans les herbes hautes, précédemment attribué au Professionnel de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo, a été en fait composé dix piges plus tôt, en 1971 donc, et figure sur la bande originale du film Maddalena (une remise au goût du jour de l’histoire de la copine de Jésus réalisée par Jerzy Kawalerowicz), on trouve d’ailleurs aussi au menu de cette galette Comme Maddalena, autre morceau qui apparaît dans ce film.

Pour le reste, ce Chi mai rassemble diverses pièces bien tranquilles et mélancoliques dans la lignée du morceau-titre (entre autre Poesia di una donna et le très bossa Verushka, tirés de la bande originale du film du même titre de 1971, Nina nanna in blu du Le Chat à neuf queues de la même année, le très long Les Deux saisons de la vie du film du même titre de 1972, Canzone della nostalgia du film de Giuliano Montaldo de 1976 L'Agnese va a morire, Melodia « Liberty » de One Two Two, 122, rue de Provence de 1978…) quand elles n’abordent pas franchement la vague disco (Comme Maddalena) déjà depuis longtemps à l’agonie créative en 1981 mais toujours à la mode chez les indécrottables amateurs de danse et de strass. Mais aussi la musique classique moderne avec cette Ouverture du matin (entendue dans plusieurs films et émissions avec les années) du genre tonique.

Pas pour nous le plus intéressant des recueils du Maître Morricone, Chi mai sera réservé aux temps calmes, et ce bon vieux Satan sait que chez nous ça n’arrive pas souvent.

Inclus un insert sur papier jaune : « La meilleure sélection de musiques de films »

Hm, sinon, quelqu’un tient-il vraiment à ce que l’on cause de cette pochette…?

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

death angel thrash metal usa cd
wild sheperd karma rockabilly france interview