Chroniques DVD
06
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western divin

Scénar : la longue odyssée de trois adversaires coriaces sur la route d'une caisse d’or, le tout en pleine guerre.

On a tellement parlé de cette fresque géniale, plus longue et passionnante que les deux précédents Leone (Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus) qu’il sera dur de ne pas se répéter. Avec ce trio d’acteurs géniaux (Wallach en tête, mais Eastwood et Van Cleef crèvent aussi l'écran) on trouve aussi des dialogues géniaux que l'on a du mal à ne pas accepter en français tant la voix des doubleurs (des acteurs terriblement mésestimés) ont une importance cruciale lors de l'enfance depuis laquelle on a vu 200 fois le film à la télé. Mais c'est toujours la grosse claque pendant le visionnage malgré les nombreuses annonces comiques du western parodique à venir. Car Le Bon, la brute et le truand rejoint du même coup la courte cohorte des films qui traitent de la guerre de Sécession avec des images fortes et dures des blessés, en soulignant au passage l’absurdité de la guerre, la vraie surprise du film.

Pour quelques détails jouissifs de plus : un générique inventif quasiment animé avec une musique inoubliable de Morricone qui devait fracasser à fond en salle, les insultes éternellement tordantes de Tuco (dont la frénésie rappelle celle, bien plus récente, de du Scrat de L'Âge de glace avec son gland), d’énormes scènes de bataille à gros moyens, des phrases légendaires (When you got to shoot, shoot, don’t talk…!), les longues scènes silencieuses en gros plan qui évoquent entre autres les films japonais, les magnifiques grands espaces avec force vent et poussière d'Almeria ainsi qu’une belle galerie de gueules (une gueulerie ?) dont la baraque Mario Brega ou encore Antonio Casale

Tant qu’à y être, autant regarder cette version longue (17 minutes supplémentaires) remasterisée.

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