Chroniques DVD
02
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : John McClane n’aime pas les terroristes.

Scénar : c’est Noël. Le policier new-yorkais John McClane arrive en Californie pour fêter ça avec la famille qu'il a perdue à cause de son boulot. Il va chercher son ex dans la tour où elle bosse et où est aussi célébré un gros contrat. Des tueurs implacables décident tout à coup de prendre le lieu pour cible et les employés du cocktail pour otages en attendant de voler un tas de millions dans un coffre quasiment impossible à ouvrir. McClane se cache et attend une occasion pour intervenir mais puisqu’il commence à les narguer, ils se mettent naturellement à le traquer dans les moindres recoins de la tour. Il a bien réussi a alerter les flics, mais le danger est désormais partout autour de lui et les terroristes semblent de plus très bien renseignés…

Après Predator, il y a toujours de l’action au menu McTiernan, témoin ce classique de l’action avec en tête d’affiche un Bruce Willis irrésistible et désormais dans la cour des grands, celle des Sly et des Schwartzy, pour l’éternité. On lui trouve pour adversaire le très grand Alan Rickman - le futur Rogue de la saga Harry Potter pour les plus jeunes (?) - qui interpréte avec brio un bien inquiétant chef des terroristes ; et c’est parti pour une sorte de Rambo urbain plus drôle mais fatalement moins profond que l’ancêtre, c’est aussi le lancement officiel d'une longue série de films explosifs plus ou moins identiques dans leur schéma de déroulement.

Donc, en gros, un type hyper balaise et fanfaron, voire même carrément un peu trop invincible (sérieux, Willis est ici pieds nus, manière de corser un peu plus le truc !) se confrontant dans des bastons / fusillades viriles à souhait à des salopards à accent chelou (ici germanique, comme dans L’Arme fatale), un flic borné et pleutre pour bien faire, déjà des experts à la noix invités sur les chaînes d' « info », on ajoute au cocktail des épices (quelques effets sanglants, de petites pointes de comédie bien sentie, une pincée de romance tout de même, marques de fabrique d'un certain cinéma d'action typiquement américain) et on sert, c’est prêt, à la vôtre. Pas forcément subtil, mais foutrement divertissant. Enfin, en tout cas les douze premières fois.

La phrase du film : « Pearl Harbor n'avait pas suffi, alors on a créé les magnétoscopes ! »

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