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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : « le serpent le plus venimeux du monde »
Scénar : à sa sortie de l’Académie américaine de Londres, le jeune Eric monte dans la grosse Rolls-Royce familiale et ce jeune passionné de reptiles passe son temps à en parler. Et ça tombe bien, quand Maman rejoint Papa, c'est Papy, spécialiste plutôt reconnu d'aventure et de safari, qui gardera le petit… Bye-bye à l’agaçante maman poule et place à l’exotisme et aux grands espaces. Enfin du moins le croient-ils tous les deux car un complot se trame dans cette grande maison de maîtres… La gouvernante et le chauffeur de la famille veulent enlever l’enfant en vue de rançonner les parents et ont tout prévu : pendant que l’enfant est sorti faire des emplettes, leur complice se présente comme l’initiateur d’un projet qui nécessiterait les connaissances du grand-père et attend le retour du petit-fils pour l’embarquer. Sauf que celui-ci repart d’une animalerie avec la mauvaise boîte qui contient un mamba très agressif destiné à l'institut de toxicologie, oups. Et quand plus tard la maison est encerclée suite à une fusillade, les méchants et les gentils sont enfermés avec la machine à tuer qui va rapidement montrer l’étendue de son efficacité, SSSSSSSSS…!
Ce qui après Massacres dans le train fantôme (sorti en mars 1981) devait être le nouveau film de Tobe Hooper, très rapidement remplacé par le britannique Piers Haggard (qui, en dehors d’un poignée de petits films abordant satanisme, science-fiction et fantastique, s’est surtout fait connaître comme réalisateur de séries télévisées), est une adaptation d’un livre d'Alan Scholefield, Venom, sorti en 1977. On s’étonne d’emblée d’une musique de générique franchement moyenne, surtout de la part d’un Michael Kamen, mais l’accompagnement se fera plus agréable ensuite. Mais on oublie vite ce genre de détails quand avec joie on voit apparaître les visages de Susan George et Oliver Reed mais ces deux-là ont sacrément morflé au niveau phyique après des films dans lesquels ils crevaient l’écran (Twinky, Les Chiens de paille et Larry le dingue, Mary la garce pour la première, Assassinat en tous genres et Les Diables pour le second). Pour le rôle du grand-père, c’est ni plus ni moins que le vétéran Sterling Hayden, Johnny Guitare en personne, croisé dans une myriade de de western de l'âge de classiques tout court comme L'Ultime razzia, Dr. Folamour, Le Parrain ou 1900. Il meurt juste après Venin, son dernier tournage pour le grand écran.
On a bien sûr gardé le meilleur pour la fin avec Klaus Kinski qui interprète ici un gentil…naaan c’est pour rire, il incarne heavy-demment l’ordure de l’histoire, celui qui est capable de tout sauf d’éprouver de la pitié, on ne peut pas tout avoir ! Le légende (et son autobiographie) disent que Kinski a refusé d’apparaître dans Les Aventuriers de l'arche perdue, le premier Indiana Jones pour ceux habiteraient sur une autre planète, parce qu’il trouvait le scénario merdique. Par contre, il accepta Venin. Un bon plan tout à fait stratégique pour notre allemand survolté de légende. En attendant, il est ici fidèle à lui-même et est très convanincant en type se foutant complètement ou presque de l’asthme d’un gamin dont il compte monnayer le retour chez Papa-Maman. Bien filmé, Venin est aussi bien mené, les enchaînements tiennent la route dans un huis clos tendu comme il se doit, on note aussi à l’occasion un boulot de maquillage sympa. Pas de quoi se relever la nuit, mais un bon petit moment de cinéma populaire
Bonus : bande-annonce et galerie photo qui n'en contient qu'une = ridicule !
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