Chroniques DVD
08
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : encore sept mercenaires ?!

Scénar : pendant la guerre de Sécession, un commando est chargé de récupérer un magot nordiste pour le compte du contre-espionnage sudiste mais Clyde, le chef d’équipe, se voit adresser une consigne tout à fait sympathique et prometteuse pour ses acolytes : Tuez-les tous…et revenez seul ! Mais les turbulents mercenaires sont pris en filature par le capitaine Lynch qui après une bonne bagarre se joint à eux pour aller à l’ancien couvent de Todos Santos où se trouve le million, va juste falloir speeder puisqu’un convoi yankee doit venir le chercher incessamment.

Death-y-dément, l’enzophilie de Nawakulture est totale avec ses westerns 1 même si ses autres films 2 ont toujours du charme pour les fanas de Bis. Tuez-les tous…et revenez seul ! met en scène des acteurs vus dans dix mille films comme Frank Wolff (Dieu pardonne, moi pas, Aujourd'hui ma peau, demain la tienne, Le Grand silence, Il était une fois dans l'Ouest), le patibulaire Chuck Connors à la longue carrière télévisuelle mais que l’on a pu voir dans Pancho Villa ou Soleil vert ou encore Franco Citti (Le Parrain, L’Exécuteur vous salue bien…) qui constituent comme qui dirait une vraie ligue de super-héros du crime dans la grande tradition du western d’équipe 3.

Les invraisemblances fort drôles pullulent (un colosse et des acrobates aux accessoires rigolos all’italiana, genre un bazooka dans un bandjo - serait-ce un bandjooka ? -, les morts qui sautent comme sur des trampolines, la grande ingéniosité subite de ces vilains bonhommes rustres et teigneux (et en plus, on rentre chez les Yankees comme dans un moulin !), un carnage de nordistes qui n’en finit pas, death-y-dément rien de véritablement crédible là-dedans mais toujours un bon moment d'action à regarder (avec des bastons homériques à la Spencer / Hill sans la rigolade), il est tout de même déplorable de noter qu’il n’y a pas une femme au casting mais le spagh’ n’a jamais vraiment été loin de prôner un machisme certain, inconscient ou non. Pour finir sur une autre note (ah !) positive, on aime bien la musique étrange, assemblage martial de cuivres et de caisse claire tout à fait adéquat.

1 voir La Mort en retour, 7 Winchester pour un massacre, Django porte sa croix et Aujourd'hui ma peau, demain la tienne.

2 du coup, tant qu'à y être, voir aussi Big racket, Une poignée de salopards, La Mort au large, Les Nouveaux barbares.

3 un truc entre Les Sept mercenaires, Les Douze salopards et La Horde des salopards.

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