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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : western italien
Scénar : Jim Slade est condamné aux travaux forcés pour avoir refusé de se servir de son arme par conviction religieuse. Pendant sa peine, le fouet règne et les gardiens ne rigolent pas mais heureusement un jour la fin de la guerre entraîne sa libération. Quand il rentre enfin chez lui, c’est pour trouver ses parents morts. Son attitude envers les armes change soudain du tout au tout… D’autant qu’il découvre que le sieur Corbett est derrière la tuerie et que, pour gagner un peu de pèze, il s’improvise sheriff en ville. En y réfléchissant bien, ça peut être utile nan ?
Bon, on ne tient pas avec ce film de môssieur Lenzi 1, également connu sous le nom de La Malle de San Antonio, un western exceptionnel mais il s’avère marrant de par son climat parfois inhabituel (une ville où les fous sont logés en prison à cause d'un incendie, c’est classe). Car pour les déjà-vus, on est servis avec un croque-mort dingue (comme Piripero dans Pour une poignée de dollars), un tir qui libère un condamné à la seconde où il allait être pendu (Blondin es-tu là?), un duel dans un cimetière (Django, reste calme !), un révérend à la gâchette facile et au gosier friand de gnôle (Frère Tuck, caisse-tu fous là ? Hips !)…
Joli casting tout de même avec en vedette le pas toujours très expressif Peter Lee Lawrence (Et pour quelques dollars de plus, Garringo…) et John Ireland (Spartacus, La Chute de l'empire romain, Saludos, hombre, Perversion story…) mais aussi les seconds couteaux affûtés Eduardo Fajardo (le fameux major Jackson de Django, aussi vu dans La Folie des grandeurs, L’Avion de l'apocalypse ou L'Abîme des morts vivants…) et Piero Lulli (Ulysse, Romulus et Rémus, Opération peur, Tire encore si tu peux, Mon nom est Personne…). Et les voici déambuler entre les balles qui sifflent au rythme d’une chouette musique de Angelo F. Lavagnino.
Desservi par un scénario pas très subtil mais figurant ça et là des passages intéressants (la bande d'aliénés pouvant devenir ultra violents ou les personnages à double face sont des atouts certains), Pistolets pour un massacre procurera à l’accro au western all’italiana sa petite dose habituelle, sans plus.
Bonus : niet !
http://www.dailymotion.com/video/xnj5ut_la-malle-de-san-antonio-bande-annonce_shortfilms
1 voir Kriminal, Les Chiens verts du désert, La Légion des damnés, Le Tueur à l'orchidée, Cannibalis - Au pays de l'exorcisme…
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